L’anxiété peut être considérée comme une émotion liée à la peur. Comme toutes les émotions, elle est normale comme par exemple face à un state of affairs stressante. Plus elle contient une sensation de hazard accompagnée du sentiment de perte de contrôle, plus elle est ressentie comme envahissante et extreme.
Quelles sont les degrés et formes des troubles anxieux, quelles sont les approches thérapeutiques efficaces, et quelle est ma pratique de l’hypnothérapie pour aider à se sortir de ce kind de problème, voici ce que je vous suggest d’approcher au travers de cet article.
L’anxiété : du regular au pathologique
Peur, anxiété, angoisse… Quelles sont les différences ? Commençons pas tenter de clarifier un peu la terminologie.
La peur est une émotion qui accompagne la prise de conscience d’un hazard et provoque une réaction de défense (fight, fuite, ou immobilisation).
L’anxiété préfigure un hazard identifié à venir, et qui ne se limite pas à l’intégrité physique. Des conditions menaçantes, complexes, peuvent déclencher une anxiété comme la séparation avec les personnes qui nous sont proches, la confrontation à la nouveauté ou à l’incertitude, et l’anticipation d’un conflit.
L’angoisse est un sentiment plus diffus, plus world, qui ne relève pas d’un hazard identifié. Rien de présent à la conscience ne justifie l’angoisse.
L’anxiété n’est pas problématique en soi mais fait partie du registre émotionnel humain regular. L’anxiété est un facteur d’adaptation permettant de faire face aux state of affairs de hazard et d’urgence : détecter un hazard, l’évaluer, préparer les comportements de défense, et enregistrer un apprentissage utilisable si une state of affairs similaire venait à se reproduire.
A partir d’un sure degré, l’anxiété devient une forme de souffrance, pénible et envahissante, et elle se met à entraver l’individu dans ses capacités d’adaptation et d’motion face au monde environnement.
La classification proposée par Freud était basée sur le idea de névrose. A la fin des années 1970, de nouveaux systèmes de classification internationale ont introduit la notion de bother anxieux.
Les différentes formes de troubles anxieux et leurs symptômes
Le bother de l’adaptation avec anxiété correspond à un état d’anxiété modérée, ne persistant que quelques semaines après un événement de vie difficile.
Une attaque de panique est un épisode anxieux aigu dont la survenue est le plus souvent imprévisible, spontanée, non déclenchée par des stimuli ou des conditions particulières. Bien souvent, la personne lie (à tord) la crise à une state of affairs particulière ou des sensations spécifiques (tachycardie, and so on.) et va avoir des comportements d’évitement par rapport à ce kind de state of affairs ou va provoquer une crise de panique en cherchant si les sensations corporelles sont présentes.
Le bother panique (qui touche 1%-3% de la inhabitants) est défini par la récurrence d’attaques de panique dont certaines sont imprévisibles, entraînant une gêne quotidienne et une anxiété anticipatoire (peur de la survenue d’une nouvelle crise) quasi constante.
L’agoraphobie complique souvent le bother panique automobile elle est une anxiété liée au fait de se retrouver dans un endroit ou une state of affairs d’où il pourrait être difficile ou gênant de s’échapper, ou dans laquelle aucun secours ne pourrait être trouvé en cas d’attaque ou de symptômes.
Les phobies sont caractérisées par une peur intense (et perçue comme extreme par la personne) d’objets ou de state of affairs non réellement dangereux. Toute confrontation réelle ou en creativeness avec l’objet ou la state of affairs en trigger provoque une anxiété qui peut aller jusqu’à une attaque de panique.
Le bother obsessionnel compulsif correspond à des pensées irrépressibles ou à des actes que le sujet se despatched contraint d’effectuer sous forme de rituels (vérifications, nettoyages, and so on.), tout en reconnaissant le caractère absurde. L’anxiété survient surtout lorsque la personne tente de résister à ces pensées ou ces rituels.
Le bother anxieux généralisé renvoie à une inquiétude quasi permanente et sturdy (au moins 6 mois), concernant divers motifs de la vie quotidienne (risque d’accidents ou de maladie, anticipation de problèmes financiers ou professionnels, and so on.), sans possibilité de se raisonner et de contrôler ces ruminations. Cela engendre un état de stress everlasting, physique comme psychique, et peut aboutir à une dépression.
Le syndrome de stress post-traumatique survient dans les suites d’un traumatisme aigu violent (agression, viol, attentat, accident, and so on.) et s’exprime par une stress anxieuse sturdy, des conduites phobiques, et des reviviscences de la scène eu trigger (cauchemars la nuit, flash-back dans la journée).
Un bébé ne naît pas anxieux. Les rapports plus ou moins dysfonctionnels avec les dad and mom dans les premières années de la vie vont certainement développer nos kinds d’attachement dans des stratégies d’adaptation pour survivre.
La vie se cost ensuite de nous confronter avec des événements plus ou moins longs et traumatiques, chargés d’un fort stress et de violentes émotions. Peur, honte, tristesse, dégoût et autres ressentis dépassent parfois en intensité ce que l’on est succesful de gérer sur le second. De toute façon, ils laissent une hint profonde, un apprentissage enraciné dans notre subconscient, et il suffit parfois d’un petit déclencheur – lié parfois très indirectement à l’enregistrement du memento traumatique – pour réactiver nos mécanismes de défense.
Corrélation entre stress et anxiété
Plusieurs modèles actuels de l’anxiété impliquent le circuit du stress et de la peur.
Dans une première part, le message stressant serait analysé par le cortex et le système limbique en comparant la state of affairs imaginée ou vécue à des expériences passées afin d’élaborer une réponse adaptée.
La réponse se fait ensuite par l’activation du système nerveux autonome et le système endocrinien. Dans la part d’alarme, le système nerveux sympathique déclenche la libération d’adrénaline et de noradrénaline dans la circulation sanguine par la glande médullosurrénale. Cela mobilise les ressources de l’organisme pour l’motion. La part de résistance augmente encore la résistance de l’organisme face à l’agent stresseur (mais diminue la résistance immunitaire) par la libération de cortisol par la grande corticosurrénale. A terme, si l’activation des surrénales est trop intense ou trop prolongé, l’énergie du corps s’épuise et on débouche dans la part d’épuisement pouvant conduire à un état pathologique.
Diverses études expliquent l’anxiété comme découlant d’une rigidité de l’adaptation du système nerveux central (hyperactivité sympathique). D’autres modèles mettent en trigger l’effet du cortisol sur le système limbique.
Le coping est défini comme « l’ensemble des efforts cognitifs et comportementaux destinés à maîtriser, réduire ou tolérer les exigences internes ou externes qui menacent ou dépassent les ressources de l’individu. » En clair, il s’agit de nos stratégies inconscientes pour affronter les stresseurs.
Le coping peut consister en une réponse directe visant à éliminer le hazard perçu (coping centré sur le problème : modification du problème, évitement du problème, minimalisation de l’imact du problème), mais également en une réponse indirecte visant à réduire la notion du hazard (coping centré sur l’émotion : autocontrôle émotionnel, fuite dans l’alcool ou d’autres comportements, auto-accusation).
Les approches thérapeutiques
Les approches thérapeutiques classiques diffèrent fortement selon les symptômes présentés par les purchasers. On ne traite pas de la même manière une phobie, un TOC ou une anxiété généralisée.
L’approche de la Thérapie Cognitivo Comportementale (TCC) va intervenir sur la gestion du stress par la prise en compte des stresseurs (résolution du problème) et par l’adaptation su sujet à la state of affairs (gestion des émotions, gestion du temps, affirmation de soi, leisure) afin d’en minimiser les effets négatifs. Face à un state of affairs stressante, le affected person apprend à distinguer les signes cognitifs (« ce que je me dis« ) des signes émotionnels (« ce que je ressens« ) et des comportements (« ce que je fais« ) et entraîne différentes methods à cet effet (leisure musculaire, respiration, cohérence cardiaque, restructuration cognitive, exposition, pleine conscience, résolution des problèmes, gestion du temps, communication, affirmation de soi, and so on.).
Les thérapies psychodynamiques cherchent à susciter des changements profonds et durables par l’utilisation du langage. Elles s’appuient sur la théorie psychanalytique née des travaux de Freud et s’appuie sur le transfert (projection inconsciente sur une autre personne). Les psychothérapies psychanalytiques sont des traitement d’au moins un an, avec une à plusieurs séances par semaine. Les psychothérapies psychodynamiques brèves, de 40 séances ou moins, sont le plus souvent centrées sur un événement particulier.
Les methods comportementales visent à une désensibilisation systématique. Le affected person apprend d’abord à maitriser une method de leisure, puis on le confronte progressivement à des conditions anxiogènes, en alternance avec des périodes de leisure. Si l’anxiété et les phobies sont acquises par une sorte de conditionnement, l’habituation devrait entraîner la réponse anxieuse. Cette method permet également de confronter le sujet à la supply de sa peur et d’apprendre que cette dernière n’a pas de raison d’être ; ce qui est à mettre en relation avec les tentatives d’évitement du affected person, lesquelles renforcent sa croyance qu’il en serait pas en mesure de gérer.
Les thérapies cognitives développées autour des travaux de Beck sur les schémas cognitifs se basent sur l’hypothèse selon laquelle les troubles anxieux sont liés à des pensées profondes qui traitent les stimuli de façon erronée. La method vise à détailler les monologues internes associés, puis à lui suggérer d’avancer d’autres pensées et croyances alternate options. Le affected person est enfin invité à tester les pensées alternate options dans la réalité.
Les TCC centrées sur les émotions présupposent une difficulté à réguler les émotions chez les personnes anxieuses. Des methods de leisure, de méditation de pleine conscience (mindfulness), la thérapie de schémas de Younger ainsi que la thérapie d’acceptation et d’engagement (ACT) appartiennent à cette troisième obscure de TCC.
L’hypnothérapie contre l’anxiété
Il y a plusieurs façons d’utiliser l’hypnose pour traiter l’anxiété et les troubles anxieux. Certains praticiens vous lirons un « script » sensé résoudre votre « problème » (alors qu’il s’agit d’un symptôme de votre problème). Le thérapeute formé à l’approche ericksonienne utilisera vos ressources pour construire des recommendations adaptées à votre individualité, qu’il délivrera après vous avoir mis en transe.
Ma pratique personnelle de hypnose ericksonienne conversationnelle avancée pour traiter les problèmes d’anxiété est directement inspirée de la réalité de la pratique du Dr Erickson, qui n’effectuait généralement pas de method d’induction formelle. C’est un travail de collaboration entre mon shopper en moi, et à un autre niveau entre son inconscient et le mien.
Le level déterminant est que l’anxiété, la phobie, ou les TOCs ne sont que les symptômes du problème. En fait ces symptômes constituent la stratégie mise en place par notre inconscient pour résoudre un problème, souvent une peur profonde.
Notre esprit est succesful de trouver des options à ses problèmes, mais celles qui émergent inconsciemment sont souvent assez basiques et se révèlent inappropriées. On peut certes s’attaquer au symptôme, au TOC, à la phobie, and so on. Mais que devient notre shopper si on lui enlève sa answer… sans lui avoir préalablement permis d’identifier une nouvelle answer mieux adaptée ??? C’est pour cela que de nombreuses thérapies durent des années avec peu de progrès visibles. C’est pour cela également que la disparition d’une phobie s’accompagne souvent par l’apparition d’un nouveau symptôme.
En hypnose ericksonienne conversationnelle nous partons des symptômes, et l’utilisation des moments inconscients permet de remonter rapidement aux éléments qui provoquent les symptômes en tant que stratégie.
C’est une démarche proche des thérapies cognitives citées plus haut, mais avec l’utilisation supplémentaires des moments inconscients présentés par mon shopper (lien avec la thérapie émotionnelle). Je n’ai aucun a priori sur ce qui se passe chez mon shopper et j’utilise le questionnement pour induire chez lui une recherche des éléments inconscients à la racine de son anxiété. Cette recherche induit la transe par elle-même. Le shopper entre légèrement en transe, accède à des éléments inconscients, les reconfigure puis les ramène dans la dialogue ce qui permet de progresser et de dénouer successivement les différentes croyances qui vous emprisonnent.
Cette method permet généralement de tester immédiatement la pertinence et la solidité des changements apportés, ceci par une confrontation avec les contextes anciennement problématiques.
Une période de transe spontanée survient également lorsque le problème a complètement disparu, ce qui permet une réorganisation du système neuronal autour du nouvel équilibre.
Conclusion
L’anxiété et les troubles anxieux concernent une giant partie de la inhabitants. En suivant ce qui se passe sur les boards de dialogue dédiés à ces problématiques, je m’aperçois que de nombreuses personnes se plaignent des effets des médicaments qu’on leur dispense généreusement, quand ce n’est pas de l’accoutumance à ces médicaments. D’autres entament une thérapie longue et coûteuse, avec bien souvent l’impression que rien ne change.
Je me sens ainsi privilégié de pouvoir proposer avec l’hypnose thérapeutique une various non médicamenteuse et une forme de thérapie brève efficace et dont les effets sont durables.
Pour en apprendre davantage
Dans la mesure du potential j’ai inclus les liens sur l’ouvrage chez Amazon ou d’autres éditeurs afin que vous puissiez avoir davantage d’informations. Ce ne sont pas des liens affiliés.
Ouvrages de vulgarisation
SERVAN_SCHREIBER David, Guérir le Stress, l’Anxiété et la Dépression sans médicaments ni psychanalyse, éd Robert Laffont, 2003
HAGIMONT Olivia, Ça n’a pas l’air d’aller du tout ! ou remark les crises de panique me sont tombées dessus et remark je m’en suis sortie, éd Odile Jacob, 2012
MIDAL Fabrice, Foutez-vous la paix ! et commencez à vivre, éd Flammarion, 2017
Ouvrages thérapeutiques
Revue Hypnose & Thérapies brèves, Peurs et phobies, hors-série n°15, mars 2021
SERVANT Dominique, Gestion du stress et de l’anxiété, 3ème édition, Assortment Pratiques en psychothérapie, éd. Elsevier Masson, 2012
NARDONE Giorgio, Peur, Panique, Phobies, Un modèle de stratégie brève pour une résolution rapide des problèmes, éd. L’esprit du temps, 2010
MARCHAND André & al, La Peur d’avoir Peur, Information de traitement du bother panique et de l’agoraphobie, éd. Trécarré, 2018
NARDONE Giorgio, Vaincre les Attaques de Panique grâce à la thérapie brève stratégique, Enrick B. Editions, 2019
DOUTRELIGNE Y. et al., Interventions et thérapies brèves : 10 stratégies concrètes, Crises et opportunités, 2ème édition, éd. Elsevier Masson, 2016
BIOY Antoine & al, Aide-mémoire Hypnothérapie et hypnose médicale, éd. Dunod, 2014
MICHEL Claude, L’Hypnose pour effacer les TOC, 13 methods de base, éd. SATAS
O’HANLON W. H. & al. Thérapies hors du commun, l’oeuvre clinique complète du Docteur Milton H. Erickson, éd. SATAS, 1990